RPS: LES PROFILS LES PLUS EXPOSÉS

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baromètre dédié au burn-out et au bore-out des salariés en France.

Fonction_publique_risques_psychosociaux_RPS
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Ignition Program, agence de conseil en ressources humaines, a révélé le mercredi 17 janvier, les résultats de son baromètre dédié au burn out et au bore out des salariés en France. Selon l'étude, près de 40 % de salariés considèrent être en souffrance et/ou être soumis à des niveaux de stress élevés. 

Lancé en avril 2023, le test en ligne, visait à interroger et sensibiliser les actifs sur des questions liées à l’épuisement, à la distance mentale ou émotionnelle au travail, aux difficultés psychiques et psychosomatiques rencontrées. Le test s'inspire du questionnaire "Burn out et Asessment Tool (BAT)" développé par des chercheurs de l’Université KU Leuven en 2020. Un peu plus de 2000 volontaires y ont répondu. 

Parmi les sources de souffrance les plus répandues chez les actifs interrogés figurent l’épuisement physique rencontré chez 51 % des répondants, suivi de près par la distance émotionnelle - soit la difficulté à être en relation avec leurs collègues, à faire preuve d’empathie ou à avoir confiance en eux et en soi -, et la distance mentale - le désengagement ou résignation avec l’intention récurrente de quitter leur emploi - qui touchent chacune à peu près 40 % d’entre eux.

  • Un sentiment de désengagement prégnant chez les jeunes et les managés. La tranche d’âge des 18-25 ans est la plus touchée par les symptômes de souffrance au travail, avec une surreprésentation de 12 % par rapport à la moyenne des répondants. En cause, le sentiment d’être désengagés dans leur travail, avec l’intention récurrente de quitter leur emploi, qui se retrouve à 24 % de plus chez eux que chez le reste des actifs interrogés.  Ce sentiment de désengagement se retrouve de façon équivalente chez les « managés », qui sont également  20 % plus exposés aux symptômes de souffrance au travail que les managers.
  • Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à ressentir des symptômes de souffrance au travail (+ 19 %). Si les femmes et les hommes ont un niveau de distance mentale (désengagement) très proche, les femmes sont plus touchées par l’épuisement (fatigue chronique, + 10 %) et la distance émotionnelle (confiance en soi, + 20 %).
  • Les grandes organisations humaines de travail sont plus exposées. On note un risque plus grand de souffrance au travail (+ 11 %) et de distance mentale (salariés désengagés avec l’intention récurrente de quitter leur emploi ou encore résignés, + 22 %) - que les très petites structures qui affichent - 12 % et - 14 % respectivement sur ces deux critères.